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AUTRES GOURMANDISES

Du riz et pourtant pas de la paella !

Hormis la fabada, Oviedo propose bien sûr d'autres plats communs à certaines régions d'Espagne, mais auxquels elle imprime son caractère. Si un visiteur a envie de manger du riz par exemple... il ne doit pas s'attendre à une paella classique. Il en trouvera sous diverses autres formes, tout aussi succulentes. Le riz au « pitu de caleya » notamment, brun et légèrement en sauce, mijoté avec du poulet élevé en liberté ; ou encore le « riz asturien » marié à du bœuf, des côtes de porc, des saucisses et/ou du chorizo... et à quelques produits du potager (petits-pois, poivrons ...) Une grande variété de recettes !

Et, si vous voulez continuer à manger du riz, ne manquez pas l'un des desserts les plus typiques : le riz au lait. Crémeux et recouvert d’un léger film de sucre caramélisé.

La jardinière de légumes est très prisée en entrée, avant le plat principal. Nous conseillons toutefois de la consommer au printemps pour être sûrs d’avoir des produits de saison.

Arroz con leche
Mariscos

Issus de la mer et de la rivière

Oviedo n'a pas, à portée de main, de mer ou de fleuve. Ils sont néanmoins tellement proches que le poisson et les crustacés président souvent les tables des Ovetenses.

Parmi les poissons de mer les plus appréciés, le merlu brille dans une recette classique « au cidre ». Par ailleurs, selon la saison, différentes espèces s’imposent : le bar par exemple - préparé « au champagne » est typique des banquets -, le "pixin "(lotte), la daurade rose - « a la espalda » -, ou la bonite, de juin à octobre, et d'autres variétés théoriquement plus modestes comme le « bocarte » (des anchois dont les plus petits sont appelés « hombrinos», petits hommes ), la sardine, ou le chinchard.

Parmi les poissons de roche, la rascasse triomphe, mais en terrine toujours, du fait de ses nombreuses arêtes. Ici, le poulpe et le calmar sont très prisés dans leur version réduite. Quand il est très petit, le calmar est nommé « chipirón ».

De la rivière nous arrivent - hormis la truite - le saumon du printemps qui remonte le Sella, le Cares, le Narcea…; la première bête capturée est baptisée « campanu ». Vendue aux enchères, elle atteint des prix faramineux.

Quant aux fruits de mer, Oviedo reçoit, entre autres, du homard (bugre) en début d'été, des araignées de mer dont la saison commence en octobre, et des étrilles (nécoras) qui sont souvent servies comme « tapa » avec une bouteille de cidre.

Manger des oursins équivaut à manger la mer

De la fin décembre à la mi-avril - selon les dates de pêche autorisée, mais toujours pendant les mois froids - le promeneur verra que les bars et les cidreries d'Oviedo annoncent qu'il y a des « oricios ». Ce sont les oursins de mer déjà célébrés à l’époque des Romains, ce qui ne les a pas empêchés de servir d’engrais dans certaines régions. Leur goût de mer intense est saisissant. Certaines personnes poussent même le plaisir jusqu’à les manger crus, en dépit des risques pour la santé. La consommation importante qui en est faite - dans des recettes très élaborées parfois - a obligé à en restreindre la cueillette pour en éviter la disparition. Les œufs d'oursin en conserve (pour une salade ou une omelette), ou un pâté d’oursin sont des conserves intéressantes que vous pouvez remporter chez vous en souvenir.

Oricios