Campo San Francisco

La commune d'Oviedo compte 586 espaces verts, soit une superficie totale de 2.211.030 m2 en parcs et en jardins. Le poumon d'Oviedo : le Campo de San Francisco. 90 000 mètres carrés dont 55 000 sont des espaces verts où poussent près d'un millier d'arbres, certains centenaires. L'histoire du Campo est associée à l'histoire d'Oviedo. Ses origines remontent à la construction, au XIIIe siècle, d'un monastère franciscain à l’endroit où se trouve aujourd'hui le bâtiment de la Junta general de la Principauté. El Campo était un ensemble de jardins potagers et de vergers appartenant au Chapitre, à plusieurs couvents et à quelques privés. En 1534, les représentants de la ville et du Chapitre de la cathédrale décidèrent d’en faire un espace à usage public. Le Paseo del Bombé est ensuite percé, au milieu du XVIIIe siècle, sur l’axe ouest du Campo. Au XIXe siècle, le Paseo de los Álamos est aménagé en allée paysagère parallèle à Uría ; la mosaïque qui revêt le trottoir est une œuvre de l'artiste Antonio Suárez.

Le parc de San Francisco propose des alternatives multiples. Divers espaces ont été agencés en aire de jeux pour les plus petits. Des sculptures et fontaines ornementales, telles que La Fuentona et la Fontaine aux grenouilles et celle du Caracol créent une atmosphère favorable à un moment de lecture tranquille ou à la promenade. Le kiosque à musique, une œuvre de Juan Miguel de la Guardia (1899) mérite une halte, tout comme le Portail roman de l'ancien temple de San Isidoro, et quelques sculptures telles que La Torera ou les monuments dédiés à José Tartiere, Clarín et Sabino Fernández Campo.

Et, à côté de l’étang aux canards, celle qui est devenue, pour beaucoup de ses fans, un symbole d'Oviedo : « Mafalda ». Depuis octobre 2014, le célèbre personnage conçu par Quino, lauréat du prix Prince des Asturies de la même année, « contemple » l'étang. Signée Pablo Irrgang cette sculpture « est la sœur » de celle qui se trouve dans le quartier de San Telmo, à Buenos Aires.

Et plus encore ...

Dans le quartier de Santo Domingo, au sud-est de la ville et à quelques encablures du centre historique, El Campillín est un parc en forme de triangle, délimité par les rues Padre Suárez et Arzobispo Guisasola, qui convergent au kilomètre zéro symbolique où arrivaient les pèlerins se rendant à la cathédrale d'Oviedo. L'origine du Campillín remonte à l'après-guerre, quand il fut construit sur un site dévasté par un bombardement. Jusqu'au XVIIIe siècle, il a porté le nom de « Campo de los Herreros » parce qu’il accueillait, tous les dimanches, un marché aux puces où un public très diversifié recherchait de la ferraille et autres vieux objets. Aujourd'hui, la tradition a été maintenue sous la forme d’un marché spontané où l'on trouve toute sorte de bric-à-brac, de vêtements d’occasion ... Il dispose d'un espace pour enfants récemment rénové et de tables de ping-pong.

À moins d'un kilomètre du Campillín, vous découvrirez les Jardins «cachés » du Marquis de la Rodriga connus sous le nom de Jardines de la Rodriga (7 966 m2). Un havre de paix en pleine ville et une escapade inattendue en pleine nature. Les jardins ont été aménagés en 2003 par la Mairie, après que l'Archevêché les lui ait cédés. C'est également le cas du parc del Hórreo, à Colloto (13 350 m2). D'abondantes espèces botaniques créent une atmosphère d’agréable promenade jalonnée de bancs, de tables de pique-nique ... On y trouve aussi une piscine et un pavillon municipal, ainsi que des jeux d'enfants pour les plus petits.

À Trubia, le parc de Cataluña (5 216 m2) est, non seulement, doté des équipements de jeux habituels et d’une allée jalonnée de bancs, mais d’un terrain de sport aussi et d’un baby-foot.

À La Carisa, nous avons le Parc Ciudad de Tampa (4 625 m2), à La Monxina, le Parc Enrique Quirós (4 241 m2) et enfin, à Priañes, le Parc Priañes (2 330 m2)